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La découverte du stress : historique

1878 : Claude Bernard « la constance du milieu intérieur »

  • 1932 : Walter « Homéostasie » et « stress ». « ...agressions susceptibles de perturber l ’homéostasie »

  • 1940-1950 : Hans Selye « syndrôme général d ’adaptation »

  • Années 1980 : études sur le stress et le système immunitaire...

Il y a 80 ans, Yvan PAVLOV démontrait qu’il pouvait enseigner à des chiens à associer une lumière clignotante à leur gamelle de nourriture.

Une fois conditionnés, PAVLOV faisait clignoter la lumière sans nourriture et les chiens continuaient de saliver…

En 1975, Bob ADLER donna aux rats de l’eau sucrée dont ils étaient friands, puis il leur a injecté une substance. Celle-ci provoqua chez eux un malaise. Les rats ont appris à associer leur consommation d’eau sucrée au sentiment de malaise. Mais… certains mourraient ! ! !

Cette substance supprimait leur défense immunitaire !

Pendant qu’il conditionnait les rats à l’eau sucrée, il les conditionnait aussi pour qu’ils détruisent leur système immunitaire.

Le cerveau des rats avait donc une influence sur le système immunitaire.

Grâce à l’aide de l’immunologiste Nick COHEN, ils prouvèrent que le système immunitaire pouvait être conditionné par l’esprit.

Découverte accueillie avec hostilité…

L’année suivante une diminution des défenses immunitaires fut diagnostiquée chez des astronautes analysés à leur retour de l’espace.

Hypothèse : le stress psychologique des 3 mois de voyage aurait entraîné un déficit immunitaire…

En 1980, un immunologiste et sa femme psychologue constatèrent qu’un an après un deuil les personnes étaient « plus malades ».

Une expérience fut menée sur des étudiants en médecine pendant leurs examens : diminution des leucocytes actifs à la sortie de chaque examen.

De nombreuses études sur le stress ont été menées.

Les effets notés : un stress de courte durée est réversible rapidement et ne génère pas de pathologie.

Le stress prolongé, lui, s’avérait néfaste sur les cellules du système immunitaire (études sur le mariage : les couples qui jugeaient avoir une vie de couple malheureuse étaient ceux qui présentaient les défenses immunitaires les plus affaiblies ; différences flagrantes notamment chez les femmes).

Un neuro-scientifique étudiait les cellules nerveuses au microscope, et par hasard, mit en évidence que celles-ci se trouvaient juste au dessus du lymphocyte : les terminaisons nerveuses arrivaient directement sur les cellules du système immunitaire.

La communication directe entre le système nerveux et le système immunitaire était établi.

En Alabama on commença a étudier les cellules sanguines. Activées par des bactéries, on leur injecta de l’ACTH (adrenocorticotrophin hormon).

Effet : réduction de leur capacité à grossir et de leur division cellulaire, inhibition de leur production d’anticorps.

Le cerveau et le système immunitaire parlent le même langage chimique, donc ils peuvent communiquer l’un l’autre.

Guère de convictions pendant dix ans…

Des conclusions hâtives furent tirées (et exploitées) quand aux traitements par les médecines alternatives…

Par la suite, de très nombreuses études ont démontré que le stress peut amoindrir les défenses immunitaires, jusqu’au point de nuire à la santé et ont démontré les effets du stress sur les foetus, et futurs adultes.

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